Le rapport de base, grâce à qui l'orpaillage
est connu dans la région:
A.Gignac dans son rapport "L'Or dans les
Cévennes", paru en 1936 dans "mines carrières,
grandes entreprises" nous cite, en plus des filons sans grand intérêt pour les
orpailleurs, les zones d'alluvions aurifères:
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"Pour le Gardon
d'Anduze.- aucun ne nous parait pouvoir présenter un cube susceptible de retenir ou
tenter essai, et en outre faible traces.
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Pour la Gardon d'Alès (et
son prolongement par le Gard-Riviére):
1° La
plaine Russan-Sainte Anastasie
(l'ancien placer de vers 1890?)
2° La zone du Pont de Ners, jusqu'aux Tavernes;
3°Le confluent Gardon-Galeizon, auprés de la Blaquière Cendras;
4° La grande boucle de Malbosc (entre la Tour et le Pise);
5° Celle d'Argentan, prés les Salles-du-Gardon
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Pour le Galeizon:
1° La plaine de Lafare Aviniéres et le lit Galeizon;
2° La zone entre le deux ponts de Malataverne
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Pour la Céze:
1° La boucle
Meyrannes-Moliéres-Clet;
2° Le confluent Gagniére-Cèze au Nord de Robiac
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Pour la Gagnière:
1° La grande boucle du puits
Thomas au puits Sizardo et la plaine de Pommel, ancien lit de la Gagniére"
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Le Gard et les 2 Gardons (Alès et Anduze) avaient un
grand nombre de sablières lors du boum
des constructions sur la côte.
Ces sablières, presque toute aujourd'hui disparues, ont décapées les alluvions souvent jusqu'au
fond rocheux (bedrock). C'est pour ça qu'ils y a de vastes étendues avec le fond rocheux apparent
et pleins de failles. L'inconvénient de ce décapage, c'est que les crues décennales ont
tout lessivés. Il reste de l'or dans des failles bien protégées ou profondes ou périphériques.
Les placers connus.
- Le Gardon d'Anduze, à Massanes, avant le confluent des 2 gardons, aval du pont de la N110.
zone de failles très prospectées. Il y avaient 2 gravières qui ont décapés les alluvions
jusqu'au bed-rock.
-amont du pont de la n110, rive droite, plage.
-Pont de Ners, sur le Gard, aval du pont, ancienne sablière, méandre rive droite, plages.
Autres zones:
Dans Alès même, il y a des traces d'or dans les îles et plages au milieu de la rivière,
presque asséchée en été.
Tout les 2 Gardons sont à prospecter
:
- entre Anduze et le confluent.
- entre Alès et
le confluent
- et du confluent jusqu'au gorges du Gard à Dions, Sainte-Anastasie.
Les zones citées par Gignac en amont d'Alès,
ont été peu prospectées.
D'après les premières prospections, ce sont des rivières torrentielles avec
des zones à grains et pépites, pas en surface mais
au contact du fond rocheux, un peu comme sur la Cèze, ou il y aurait
une zone aurifère assez riche mais qui commence à être connue.
A Russan-Sainte Anastasie,
il y a une zone assez riche à grosses paillettes et grains dans une alluvions
assez compacte et dure.
Rive droite en aval du pont. zone privée
Pour la Gagniére, à part l'intérêt folklorique, la beauté du
coin pour se baigner, et la foule il n'y a rien.
Les grains d'or se trouvent au contact du rocher non décapé, et il faut creuser les berges
pour espérer trouver quelque chose.
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